Le Collectif Défenseur Plus interpelle les autorités étatiques à prendre des mesures appropriées, visant à réduire les cas d’accident de la route

L’organisme de promotion et de défense des droits humains, Défenseurs Plus, exprime sa consternation à la vue de la défaillance des feux de signalisation routière, de la détérioration avancée des véhicules en circulation, et du funeste état de la route. Des constats, qui créent au sein de la population haïtienne, un sentiment d’insécurité routière.
Le Collectif Défenseurs Plus rappelle que la circulation devrait rester l’une des préoccupations de l’Etat. De divers cas de mortalités sont liés à des accidents de la route. Par ailleurs, avec ses rues trouées, ses canalisations et drainages qui ne sont pas au rendez-vous, Haïti fait montre d’une précarité singulière dans la protection de la vie humaine.
Dans un pays ou le respect de la vie prévaut, le contrôle de la circulation demeure une priorité quotidienne. Cependant, en Haïti, l’exception devient la norme. Le Collectif Défenseurs Plus dénonce avec véhémence, l’insouciance des autorités étatiques qui se voit tant dans leur passivité à régulariser la question sur la problématique des accidents routiers, que sur les mesures adéquates à entreprendre pour éviter ces derniers.
Le Collectif Défenseurs Plus se dit une fois de plus indigner de constater que la vie des passagers est fort souvent livrée entre les mains des personnes qui n’ont pas été à une école de conduite, qui n’ont pas la moindre idée du code de la route, voire même les règles de la circulation. Par voie de conséquence, les accidents de la route se multiplient de jour en jour.
Le nombre d’accidents de la circulation dans le pays devient excessif. Face à cette situation révoltante, le Collectif Défenseurs Plus, tout en réclamant justice pour les personnes victimes de cas d’accident de la route, demande la mise en place d’une politique sécuritaire institutionnelle visant à pénaliser rigoureusement les comportements irresponsables des conducteurs. Défenseurs Plus recommande une effective plus élevée de la police routière, une augmentation de ses matériels, des campagnes de sensibilisations auprès de la population, une modernisation du transport, des constructions de garages appropriés, habilités à inspecter tous les types de véhicules, suivi d’une rénovation des routes.

Fait à Port-au-Prince, le 23 Août 2018

Antonal MORTIMÉ
Co-Directeur

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :