Le Collectif Défenseurs Plus déplore les violations des droits humains en cette journée internationale des droits de l’Homme
Le Collectif Défenseurs Plus constate avec peine que malgré les instruments juridiques nationaux et internationaux qui protègent les droits de la Personne, les différents droits fondamentaux continuent à être ignorés et bafoués. Comment peut-on parler de droits de l’Homme quand on assiste à une montée vertigineuse de la violence en Haïti ? Le droit à la vie est totalement banalisé au point ou les dirigeants restent immobiles devant l’insécurité chronique. Les crises politiques persistantes ne font que compliquer la situation, aucune jouissance de nos droits fondamentaux. Le non-respect de l’application de la Constitution et des lois devient la règle. Existe-t-il un droit fondamental qui soit respecté en Haïti ?
Le 10 décembre a été officiellement choisi depuis 1950 pour la journée internationale des droits de l’homme. Ce choix a fait honneur à la Déclaration universelle des droits de l’homme proclamée le 10 décembre 1948. En ce sens, le Collectif Défenseurs Plus lance un cri pour l’application du contenu de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Défenseurs Plus souligne qu’aucun des trente (30) articles de la Déclaration universelle des droits de l’homme n’est respecté. On a pour exemple l’a
rticle 3 stipulant : « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne» qui semble ne plus avoir d’importance ; d’après l’article 7, nous sommes tous égaux devant la loi et avons droit sans distinction à une égale protection, ceci semble ne jamais exister; l’accès de la justice prévu dans l’article 8 est pratiquement effacé; L’article 25 qui porte sur la santé, est complètement ignoré; l’article 26 couvrant l’éducation perd sa valeur.
En cette journée internationale des droits humains, le Collectif Défenseurs Plus invite tous les citoyennes et citoyens, tous les secteurs de la vie nationale, à sortir dans l’indifférence face aux violations des droits humains. Il est inacceptable de vivre dans un pays où les plus vulnérables vivent dans des conditions infrahumaines comme s’ils n’étaient pas dignes de jouir de leurs droits fondamentaux.
Fait à Port-au-Prince, le 10 Décembre 2018
Antonal MORTIMÉ
Co-Directeur
(509) 3715-72-99